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Président de la FFF : les appels au boycott de la Coupe du monde n’ont pas abouti

Boycott de la Coupe du monde au QatarSource : Pixabay.

La Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022 est là et, malgré une intense campagne médiatique occidentale contre le tournoi, les appels au boycott de l’événement ont jusqu’à présent échoué.

C’est ce qu’a reconnu le président de la Fédération française de football, Noël Le Graet, qui s’est récemment exprimé sur la question lors d’une interview à la radio française (RTL). Dans ses commentaires, Le Graet a souligné la campagne excessive contre le Qatar et a pointé du doigt la tendance de la France à être un peu excessive en France sur beaucoup de sujets.

L’aspect politique de l’organisation de la Coupe du monde 2022 par le Qatar

Le Qatar a été choisi comme pays hôte de la Coupe du Monde de la FIFA 2022 en décembre 2010. Depuis lors, une vague d’intenses critiques médiatiques a déferlé sur l’Europe et l’Amérique du Nord, mettant en cause le bilan du Qatar en matière de droits de l’homme et son manque de démocratie.

Voici une vidéo parlant de ces boycotts :

Ces critiques politiques ont suscité de nombreux appels au boycott du tournoi et ont même été soutenues par la Confédération syndicale internationale (CSI), l’un des syndicats les plus puissants du monde du football. Malgré cette opposition, aucun boycott ne s’est matérialisé.

Commentaires du président de la Fédération française de football, Noel Le Graet

À la lumière de ces événements, il n’est pas surprenant que le président de la Fédération française de football, Noël Le Graet, ait exprimé ses préoccupations concernant la campagne excessive contre le Qatar dans une interview à la radio française (RTL). Selon Le Graet, « Je crois qu’il y a eu une campagne excessive contre le Qatar. Mais vous savez, nous aimons être un peu excessifs en France sur beaucoup de sujets ».

Le football
Source : Pixabay.

Il a ensuite précisé que s’il respectait les personnes concernées par tout aspect politique entourant l’accueil du Qatar, son centre d’intérêt était strictement privé : « Je regarde le côté football. C’est aux politiques de faire leur travail ».

Les appels au boycott n’aboutissent pas malgré la pression de la campagne médiatique occidentale

Malgré la pression constante exercée par diverses entités appelant au boycott du tournoi pour des raisons politiques, les appels n’ont jusqu’à présent pas réussi à susciter l’adhésion des autres pays, ni même des supporters français.

Cela peut être attribué non seulement aux commentaires de M. Le Graet, mais aussi au fait que les gens sont de plus en plus conscients que le boycott d’événements sportifs majeurs dans le monde entier est souvent plus dommageable que bénéfique, ce que les organes directeurs sportifs du monde entier commencent enfin à reconnaître. 

Comment cela affecte-t-il la politique internationale à l’avenir ?

L’échec de cette tentative de boycott souligne à la fois l’importance politique des tournois sportifs internationaux et la difficulté pour les groupes organisés ou les États de les mettre en œuvre avec succès à une si grande échelle.

Le Mondial au Qatar
Source : Pixabay.

Bien que cela puisse être perçu comme une victoire par certains qui s’opposent aux boycotts par principe ou parce qu’ils croient que le sport devrait rester apolitique, d’autres le verront sans doute différemment, citant plutôt la difficulté qu’ont les États ou les organisations individuelles sans influence ou pouvoir significatif à affecter la politique mondiale plus large par le biais de boycotts et de sanctions uniquement. 

Que devons-nous attendre de l’avenir ?

Il sera intéressant d’observer l’évolution de cette question au fil du temps, étant donné que de nombreux problèmes similaires restent non résolus dans le monde, qu’il s’agisse des conflits commerciaux entre la Chine et les pays de l’UE/des États-Unis, des tensions croissantes entre Israël et la Palestine ou du tumulte entre l’Inde et le Pakistan au sujet de l’indépendance du Cachemire, pour ne citer que quelques exemples.

La Coupe du monde
Source : Pixabay.

En fin de compte, ce qui reste clair, c’est que toute tentative d’utiliser des événements sportifs organisés comme outils de pression politique doit continuer à être prudente, de peur de rencontrer de nouvelles difficultés, comme ce fut le cas pour la Coupe du monde Qatar 2022.

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